Hier, le 19 décembre, le Conseil des Etats a décidé de poursuivre sur la voie du démantèlement des prestations de l’AI.
Une décision inacceptable aux yeux de la Conférence des organisations faîtières de l’aide privée aux personnes handicapées (DOK) qui souligne que l’AI est sur la bonne voie et en mesure de rembourser ses dettes à moyen terme sans nouvelles mesures d’économies.
Poursuite du démantèlement
Lors des débats d’hier sur la révision 6b de l’AI, le Conseil des Etat a accepté un projet de révision qui prévoit notamment de modifier le système de calcul de rentes AI. Celui-ci ne sera ferait non plus par palier mais de façon linéaire. Ceci afin d’éviter les effets de seuils qui peuvent pénaliser un rentier ou une rentière cherchant à réinsérer le marchée du travail.
La révision 6b prévoit également des mesures d’économie concernant la rente complémentaire des personnes handicapées qui ont des enfants ainsi qu’une adaptation de la prise en charge de certains frais. L’objectif est d’atteindre une économie de 250 millions de francs par an.
Une attitude inacceptable
La DOK salue l’idée d’affiner le modèle de rentes. Mais il est pour elle inacceptable de coupler ces améliorations du système à des nouvelles coupes dans les prestations.
Elle estime qu’il est de la responsabilité du Conseil national de renvoyer le projet au Conseil fédéral afin qu’il l’améliore.