Test prénatal critiqué

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Officiellement, le nouveau test prénatal PraenaTest devrait être introduit en Suisse à la fin du mois de juillet en Suisse, Allemagne et Autriche. Suite à la controverse provoquée par l’annonce de l’introduction du ce test, l’entreprise Lifecodexx qui offre ce test a décidé de stopper la phase pilote.

Le nouveau test prénatal PraenaTest permet de tester à la 10ème semaine de grossesse et via une simple prise de sang si le futur enfant est porteur d’une trisomie 21. Contrairement à l’amniocentèse, ce test ne comporte aucun risque, comme le souligne Lifecodexx. Dans un premier temps, ce test ne sera proposé qu’aux femmes âgées de plus de 35 ans et son coût sera à la charge des patientes. La phase pilote est maintenant stoppée, mais les responsables du test confirment vouloir toujours introduire le test fin juillet.

Pression montante

insieme juge le PraenaTest et les attentes qu’il peut soulever comme très problématique. Aujourd’hui déjà, une majorité de femmes enceintes choisissent d’interrompre la grossesse une fois qu’est détecté un risque de trisomie 21. insieme craint qu’avec l’arrivée du nouveau test, la pression sociale en faveur de l’avortement n’augmente. Et que la situation des personnes porteuses de trisomie 21 n’en souffre également.
De plus, insieme estime que le test prénatal PraenaTest ne devrait être utilisé que lors de grossesse à risque et ne pas devenir un examen de routine.

Sélection

Selon les spécialistes, le test prénatal dans les gênes de l’enfant devrait permettre non seulement de détecter la trisomie, mais également dans le futur d’autre types d’anomalies ou caractères, par exemple le sexe du futur enfant.
Face à cette évolution, insieme défend le droit des futurs parents à un conseil circonstancié et indépendant.

«Nouveau test, nouvelle question», entretien autour des tests prénataux (insieme 2-2012 PDF | 160 KB).
«Le diagnostic prénatal», notre rubrique internet.