En matière de traitements médicaux, les personnes sous curatelle de portée générale peuvent également être considérées comme capables de discernement. C’est ce que relèvent de nouvelles directives visant à évaluer la capacité de discernement par les médecins. L’Académie suisse des sciences médicales (ASSM) a élaboré ces directives, auxquelles insieme a apporté son concours.
L’autodétermination des patients revêt une importance majeure dans la prise de décision médicale. Condition préalable à l’acceptation ou au refus des patients face à un traitement médical, la capacité de discernement joue un rôle-clé dans ce processus décisionnel. Toutefois, les médecins se heurtent souvent à des incertitudes lors de l’évaluation de la capacité de discernement d’une personne. Les nouvelles directives permettent d’orienter les acteurs impliqués dans de telles évaluations.
Toute personne est en principe capable de discernement
Le fait de reconnaître ou non la capacité de discernement d’une personne a de lourdes conséquences. L’ASSM a conçu des directives médico-éthiques visant à faciliter cette évaluation dans la pratique. insieme s’est prononcé sur le premier projet dans le cadre d’une consultation: ses considérations ont permis de créer un chapitre intitulé «patients en situation de handicap mental». Il y est clairement indiqué que les personnes sous curatelle de portée générale sont aussi considérées comme étant capables de discernement. L’éventualité d’une incapacité de discernement doit être soigneusement examinée.
Directives „La capacité de discernement dans la pratique médicale“ (PDF | 1.1 MB)