Le Conseil fédéral ne veut pas limiter le nombre de centres de diagnostic préimplantatoire (DPI) en Suisse. C’est la réponse qu’il a donné le 17 mai à l’interpellation de la conseillère nationale Christine Häsler (Les Verts/BE). insieme s’oppose à cette décision.
Suite à deux décisions populaires en 2015 et 2016, le DPI sera autorisé en Suisse dès l’automne. Dans le cadre de la consultation, insieme a exigé que le nombre de centres de DPI soit restreint. Dans son interpellation, la conseillère nationale bernoise Christine Häsler a demandé au Conseil fédéral de quelle manière celui-ci estime l’évolution du nombre de cliniques de reproduction assistée et de centres de DPI et s’il trouve nécessaire de le limiter.
Le Conseil fédéral n’y voit pas de nécessité
Dans l’avenir, il y aura davantage d’analyses génétiques et de laboratoires en Suisse. C’est le constat que pose le Conseil fédéral, qui ne voit aucune raison de limiter le nombre d’offres, renvoyant à la liberté économique et à la souveraineté cantonale.
insieme en faveur d’un nombre limité de centres de DPI
insieme s’oppose à la décision du Conseil fédéral. Sans une telle limitation, l’augmentation du DPI en raison d’un attrait financier devient un risque. Plus les centres voulant faire des bénéfices en effectuant des DPI seront nombreux, plus les offres se multiplieront. En outre, en concentrant les compétences à quelques centres au lieu de nombreux prestataires isolés effectuant à chaque reprise quelques examens, on renforcera les critères de qualité et de sécurité. Par ailleurs, la France et l’Allemagne, qui comptent beaucoup plus d’habitants, n’autorisent respectivement que quatre centres.
Faut-il limiter le nombre de centres de DPI? L’interpellation sur le site parlament.ch