Pas de numerus clausus

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La révision en cours de l’AI doit permettre une meilleure mise en adéquation de la formation professionnelle et de l’insertion des jeunes sur le marché du travail. insieme salue cette orientation. Cela ne doit toutefois pas aboutir à ce que les jeunes handicapés mentaux plus sévèrement atteints soient défavorisés.

Selon insieme, le risque existe que les modifications législatives proposées se traduisent davantage par un démantèlement que par un renforcement de la formation professionnelle, surtout dans le cas de ce groupe. La formation professionnelle avait déjà subi des réductions en 2011. Seuls les jeunes handicapés susceptibles de décrocher un emploi sur le marché primaire du travail par la suite peuvent encore accomplir une formation élémentaire de deux ans.

Manque de places d’apprentissage

Comme les personnes avec un handicap mental ont besoin d’un accompagnement et d’un encadrement plus intenses que les autres au travail, cela suppose un engagement plus fort des employeurs. A l’heure actuelle, il n’y a pas assez de places d’apprentissage sur le marché primaire du travail.

Une formation professionnelle pour tous

Une formation professionnelle solide – et non pas son démantèlement – représente la clé d’une meilleure insertion sur le marché du travail. C’est pourquoi dans sa prise de position, insieme réclame une formation professionnelle pour tous, aussi pour les jeunes avec un handicap plus sévère.