L’évaluation finale de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) sur la contribution d’assistance le montre: il est rare que des personnes handicapées puissent quitter une institution grâce à la contribution d’assistance, la charge administrative est trop lourde et la charge en temps reste élevée pour les proches.
Cependant, le rapport final montre aussi que la qualité de vie s’améliore, que l’on peut davantage participer à des activités de loisir et que la satisfaction est majoritairement élevée. La contribution d’assistance marque donc une étape importante vers la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Elle permet d’augmenter l’autonomie et le sens des responsabilités des personnes en situation de handicap.
Tous les handicaps traités de la même manière?
Le rapport final ne peut cependant pas cacher que cet instrument réserve aux personnes handicapées mentales quelques écueils qu’elles doivent surmonter. Dans l’ensemble, les personnes en situation de handicap mental ne représentent que 17 pour cent de tous les 1747 bénéficiaires d’une contribution d’assistance en 2016. Malheureusement, dans le rapport les personnes mentalement handicapées ne sont pas mentionnées. Au grand regret d’insieme, l’OFAS ne fait pas de différence, dans le rapport, entre les handicaps.
Les assistants: comme une aiguille dans une botte de foin
Il n’est souvent pas facile de trouver une personne appropriée. Les horaires de travail irréguliers, les interventions en dehors des heures de bureau habituelles et les qualifications requises sont autant d’éléments qui peuvent rendre ce travail peu attrayant. Ce à quoi s’ajoute un plafond salarial de 32,50 francs par heure effectuée.
En permanence en institution?
L’objectif de la Confédération, qui est de permettre à un grand nombre de personnes de vivre de manière autonome en dehors d’une institution grâce à la contribution d’assistance, n’est toujours pas atteint. 107 personnes, qui vivent aujourd’hui de manière indépendante avec une contribution d’assistance, habitaient précédemment dans une institution.
insieme suit le dossier
Les personnes mentalement handicapées doivent encore et toujours satisfaire à des conditions spéciales et restrictives pour pouvoir solliciter une contribution d’assistance. Il n’est pas possible de s’adresser à des organisations comme Spitex pour l’assistance, ce qui serait pourtant utile aux personnes présentant un handicap mental. insieme exigera du monde politique que la contribution d’assistance devienne plus attractive pour les personnes mentalement handicapées. insieme prévoit également des campagnes d’information pour les personnes avec un handicap mental.
Communiqué de presse d’Inclusion Handicap (PDF | 290KB)
„Contribution d’assistance“ sur le site d’insieme