La Commission du Conseil national pour la science, l’éducation et la culture CSEC-N veut limiter le nombre d’embryons lors du diagnostic préimplantatoire DPI. Ce qui ne modifie en rien la décision du Parlement d’autoriser une sélection systématique des chromosomes non conformes.
La Commission du Conseil national pour la science, l’éducation et la culture a siégé hier pour aplanir les dernières divergences avec le Conseil des Etats en matière de DPI. Entre autres questions encore ouvertes, le nombre d’embryons pouvant être développés hors du corps de la femme restait encore à définir. La CSEC-N opte ici pour un compromis : au lieu d’autoriser comme précédemment le développement d’un nombre illimité d’embryons, elle décide de limiter ce nombre à 12, suivant en cela le Conseil des Etats.
La sélection systématique perdure
La limitation du nombre d’embryons ne change rien au fait que désormais le Conseil national et le Conseil des Etats se prononcent en faveur d’une sélection systématique des trisomies et qu’ils veulent ainsi autoriser le dépistage des chromosomes aussi bien pour les couples prédisposés à une maladie génétique grave que pour ceux souffrant d’infertilité.
La sensibilisation se poursuit
C’est toutefois le peuple qui aura le dernier mot en matière de DPI. En vue de la votation populaire, insieme est bien décidée à poursuivre son travail de sensibilisation et à s’engager pour un usage scrupuleux du diagnostic préimplantatoire. Le DPI est en effet une méthode purement sélective qui n’a aucun objectif thérapeutique et qui contraint à établir la différence entre une vie digne et indigne d’être vécue.
insieme s’engage pour une société ouverte et accueillante n’excluant pas les personnes avec un handicap.
Communiqué de presse de la CSEC-N (Sur le site, paragraphe 13.051 s)