insieme a pris position concernant le projet de changement du code civil pour la protection de l’enfant. Elle salue les nouvelles mesures concernant le droit et obligation d’aviser pour une meilleure protection du bien de l’enfant. Il reste que pour insieme, les adultes vulnérables devraient également profiter de ces changements.
Suite au cas H.S., de grands efforts de réformes ont été entamés au sein des associations et institutions. Au niveau fédéral également diverses mesures sont discutées.
Dans ce cadre, l’Office fédéral de la justice veut opérer des changements dans le code civil concernant la protection de l’enfant. Le droit d’aviser des professionnels et professionnelles des institutions devient une obligation d’aviser. Les personnes soumises au secret professionnel doivent pouvoir exercer un droit d’aviser simplifié.
insieme Suisse salue ces adaptations. Elle regrette cependant qu’elles ne concernent pas les adultes vulnérables, comme par exemple les adultes avec une déficience intellectuelle vivant en institution.
Priorité à la prévention
Afin d’empêcher de nouveaux cas d’abus, insieme mise sur des lois concrètes et sur la prévention. Elle estime qu’il faut agir en amont sans focaliser uniquement sur la condamnation des délinquants sexuels, comme le prévoit l’initiative populaire « Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants ». C’est alors trop tard, l’abus ayant déjà été commis.
insieme juge efficaces et constitutionnels les changements déjà adoptés par le Conseil fédéral et le Parlement sur l’interdiction d’exercer une activité, l’interdiction de contact et l’interdiction géographique. L’acceptation de l’initiative populaire ne ferait que retarder la mise en œuvre de ces nouveautés.
La prévention se trouve au cœur de la « Charte pour la prévention des abus sexuels, de la maltraitance et d’autres formes de violation de l’intégrité ». Cette charte a été signée par douze associations.