Avec en toile de fond le procès pour abus sexuels qui se déroule actuellement dans le canton de Berne, les associations de personnes handicapées réclament la création d’un service de conseil national pour les cas d’abus sexuels.
C’est lundi qu’a débuté à Berne le procès du thérapeute social H.S. qui a abusé sexuellement de plus de 100 enfants et adolescents handicapés en institutions.
Lorsque le cas a été révélé au grand jour en 2010, douze institutions et associations de personnes handicapées ont uni leurs efforts pour élaborer la «Charte pour la prévention des abus sexuels, de la maltraitance et d’autres formes de violation de l’intégrité» avec pour slogan «Nous sommes vigilants!»
Principe de base: la tolérance zéro
insieme Suisse est co-initiatrice de la Charte dont le principe de base est une politique de tolérance zéro. Chaque soupçon d’abus sexuel doit être pris en compte. A cet effet, un système de service des plaintes à plusieurs niveaux doit être mis sur pied. Le service de conseil interne d’insieme Suisse pour les associations régionales est rattaché au bureau Lieux de vie.
Pour les personnes avec handicap
En plus des services de conseil internes des associations et institutions, il existe au niveau cantonal des offices d’ombudsman et d’aide aux victimes qui ne donnent que partiellement satisfaction dans le cas des personnes handicapées. C’est pour cette raison que le groupe de travail qui est à l’origine de la Charte réclame aujourd’hui la création d’un service de conseil national pour les abus sexuels.
Communiqué de presse du Groupe de travail interassociatif Prévention (pdf)