Dans son rapport récemment publié, le Contrôle fédéral des finances (CDF) critique l’attribution des fonds par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) aux organisations de personnes handicapées. Selon celui-ci, l’OFAS devrait mieux vérifier les besoins des personnes en situation de handicap. Pour insieme, les personnes concernées connaissent le mieux leurs besoins.
Le Contrôle fédéral des finances (CDF) critique le fait que l’OFAS laisse aux organisations de personnes handicapées le soin de clarifier « ce dont leur clientèle a besoin ». Dans les faits, les organisations, dont insieme Suisse, s’adaptent en permanence et de manière innovante aux besoins des personnes en situation de handicap, évaluant et développant leurs services dans cette perspective. Grâce à son travail quotidien avec des personnes en situation de handicap mental provenant de toute la Suisse, insieme est au plus proche des besoins de celles-ci et effectue le maximum pour y répondre. La CDPH de l’ONU (art. 4, al. 3) oblige les États parties, dont la Suisse, à consulter étroitement et à impliquer activement les personnes en situation de handicap, par l’intermédiaire de l’organisation qui les représente et sur les questions qui les concernent.
insieme Suisse rend compte chaque année à l’OFAS de ses prestations, projets et campagnes de sensibilisation. Au cours de la période contractuelle 2015-2019, les prestations fournies par les organisations actives dans le domaine du handicap ont dépassé de 17% les objectifs fixés contractuellement. Les coûts supplémentaires occasionnés ont été couverts par leurs propres fonds. Les besoins sont donc nettement supérieurs à l’offre. Dans ces circonstances, il est particulièrement regrettable que les fonds non utilisés de l’OFAS ne puissent être alloués aux besoins supplémentaires, comme le définissent les réglementations.