Le Conseil fédéral aimerait institutionnaliser un poste national chargé de défendre les droits humains. A cette occasion, insieme exige qu’une fonction d’ombudsman pour les droits des enfants soit mise en place. Les enfants en situation de handicap mental pourraient y faire appel.
Suite à une phase pilote, le Conseil fédéral a décidé de mettre en place une Institution nationale des droits humains (INDH). insieme salue cette initiative. L’INDH est d’une grande importance pour la protection et la promotion des droits de l’Homme. Elle doit encore passer au parlement.
insieme est membre de l’Alliance pour un ombudsman pour les droits de l’enfant
Dans l’intérêt d’une justice adaptée aux enfants, insieme a clairement pris position: «Nous exigeons qu’un ombudsman pour les droits de l’enfant soit intégré dans l’INDH. »
Les enfants ou leurs proches devraient pouvoir s’adresser à l’ombudsman, notamment en ce qui concerne leur droit à l’éducation. Ainsi, le bureau de celui-ci pourrait servir de guichet si, par exemple, la direction d’une école refuse de permettre à un enfant en situation de handicap mental de fréquenter l’école régulière sans même connaître ce dernier. Ou si ceux-ci se voient refuser l’accès à la garderie.
Un accès facilité
insieme s’engage à ce que les informations importantes soient rédigées en facile à lire, afin que celles-ci soient compréhensibles pour les enfants en situation de handicap mental. En outre, le personnel de l’ombudsman doit être formé pour recevoir des demandes de renseignements de la part d’enfants ayant un handicap mental et de leurs proches.
La création d’un guichet qui soutiendrait tous les enfants comblerait un vide dans notre système juridique