Le concept présenté récemment par le Canton de Berne pour la future aide aux personnes en situation de handicap est basée sur les principes de l’autodétermination et de la liberté de choix. Mais celle-ci est considérablement limitée, critique insieme canton de Berne.
Käthi Rubin, d’insieme canton de Berne, a travaillé plus de dix ans, avec d’autres organisations en faveur des personnes en situation de handicap et avec les autorités bernoises, sur le développement du «modèle bernois», après la décision du gouvernement d’introduire le financement par sujet. Il y a un an, le gouvernement a ralenti ce processus et a demandé une analyse intermédiaire.
Le 5 juillet, la Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale (SAP) du canton de Berne a finalement présenté les grandes lignes de son concept pour l’aide aux personnes en situation de handicap. «Le passage au financement par sujet permettra aux personnes qui ont besoin d’assistance en raison d’un handicap de choisir entre les prestations d’encadrement en foyer ou en ambulatoire», écrit la SAP.
Pas une vraie liberté de choix
Mais ce choix sera en réalité considérablement limité, critique insieme canton de Berne dans un communiqué: «Car désormais, une ‘garantie de prestation’ est introduite, avec des prescriptions correspondant à chaque prestation». Cela implique que pour les personnes ayant un besoin élevé d’assistance, seules les solutions institutionnelles sont possibles.
insieme canton de Berne déplore en outre que le retrait des instruments d’évaluation élaborés lors de la phase pilote entraîne la perte du précieux travail de développement qui a été réalisé.
insieme va continuer à s’engager intensivement pour la préservation d’une véritable responsabilité personnelle, liberté de choix et participation des personnes en situation de handicap.
Communiqué d’insieme canton de Berne (en allemand)