Logements de type « institutionnel »

Au cours des dernières années, l’offre des institutions s’est diversifiée et s’est davantage axée sur les besoins individuels des personnes en situation de handicap. Une plus grande variété de formes de logements favorisant l’autodétermination de celles et ceux qui les habitent avec un soutien respectant les besoins de la personne s’est développée.

Un homme âgé en fauteuil roulant dessine à une table.
Les possibilités de logement en institution sont en pleine évolution.

Evolution des logements de type «institutionnel»

Les institutions pour personnes avec handicap proposent désormais des logements adaptables et flexibles disposant de différents degrés d’encadrement. La palette est large: d’un groupe de vie en institution recevant un encadrement important à une vie autonome en studio, en passant par une colocation hors murs mais bénéficiant d’un soutien occasionnel.

Dans un logement de type «institutionnel», la cohabitation au quotidien est façonnée par des structures et des règles. Celles-ci varient en flexibilité et dépendent du besoin de soutien des résident·es. Les personnes chargées de l’encadrement sont des employé·e·s de l’institution qui ne peuvent être choisi·e·s librement.

D’un logement institutionnel à un logement privé

Vivre dans un cadre favorisant l’autonomie peut être un premier pas vers un logement privé. Lorsque l’on hésite à franchir le pas, se renseigner sur les possibilités de financement (contribution d’assistance, accompagnement à domicile) peut valoir la peine. Des informations sur ces thématiques sont disponibles à la page Logements de type « privé ».

Logements de type «privé»

Les institutions pour personnes avec handicap proposent désormais des logements adaptables et flexibles disposant de différents degrés d’encadrement .

Un homme âgé est assis sur son lit et lit le journal.
Avec l’âge, les besoins d’accompagnement et de soutien évoluent.

Personnes avec un handicap sévère ou des troubles du comportement

Trouver une offre d’encadrement de qualité peut s’avérer particulièrement difficile pour les personnes ayant un besoin important de soutien. La recherche d’une offre adaptée en institution devrait être lancée à un stade précoce.

Prendre de l’âge

Avec l’âge, les exigences en matière de logement, d’accompagnement et de soutien évoluent. C’est pourquoi de nombreuses institutions développent de nouvelles formes de logement pour leurs résident·e·s qui avancent en âge. En revanche, dans la grande majorité des cantons, si elle n’a pas déjà vécu ou travaillé dans une institution pour personnes en situation de handicap, une personne ne peut plus y entrer une fois atteint l’âge de la retraite AVS.

Un homme âgé en fauteuil roulant est assis ä une table et regarde au loin.
Les cantons sont tenus de garantir une place dans une institution.

 

Financement

La responsabilité principale du pilotage et du financement de l’offre institutionnelle incombe aux cantons. Ceux-ci sont légalement tenus de garantir à leur population résidente en situation de handicap une place en institution. Ils contribuent aux frais de séjour au sein d’une institution reconnue, de telle sorte que les résident·e·s ne doivent pas demander l’aide sociale. Si la personne ne trouve pas de place dans une institution reconnue par son canton de résidence, celui-ci doit contribuer aux frais d’un lieu de résidence hors du canton. Ce soutien financier n’est toutefois pas illimité.

Plusieurs cantons envisagent de modifier leur financement en passant d’un financement direct des institutions (financement par objet) à un financement adapté aux besoins individuels de la personne en situation de handicap (financement par sujet). Certains, comme Bâle-Ville, ont déjà mis en place des législations allant dans cette direction.