Ce jeudi 8 mars, le Conseil national a accepté une motion proposée par sa Commission de la science, de l’éducation et de la culture (CSEC).
Ce faisant, il s’exprime en faveur d’une autorisation des analyses génétiques de nature non médicales sur l’être humain. Il a ainsi chargé le Conseil fédéral d’examiner les bases juridiques d’une telle autorisation.
Le ministre de la santé Alain Berset a demandé une analyse approfondie de la loi et des nouveaux tests génétiques qui apparaissent sur le marché. Les résultats de cette analyse devraient être présentés d’ici 2013 et devront livrés la base de réflexion autour d’une possible modification de la loi.
Une demande croissante
En Suisse actuellement, les tests génétiques ne sont autorisés que dans le cadre d’une recherche médicale et pour des questions d’ordre médical. Ils doivent de plus être accompagnés d’un conseil de qualité.
Il reste qu’aujourd’hui, via internet, toute personne peut cependant aujourd’hui tester son patrimoine héréditaire vis-à-vis de maladies, sans qu’il s’agisse d’une question médicale et sans faire recours à un médecin. Lorsque ces tests sont conduits à l’étranger, ils ne sont pas punissables. Il est donc attendu que la demande en possibles tests génétiques augmentera encore.
Situation jugée alarmante
insieme Suisse veut prévenir les dangers liés une utilisation libérale de ces tests et regarde toute nouvelle libéralisation avec scepticisme: notre société ne doit pas en arriver à n’accepter que des êtres normés et, du fait de ces progrès, mettre encore plus de côté les personnes avec un handicap.
insieme Suisse demander que ces tests soient uniquement menés accompagnés d’un conseil de qualité et que le droit au recours de tels tests soient clairement défini dans la loi.