Le nouveau président de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) s’appelle Christoph Eymann. Conseiller d’Etat de Bâle-Ville, il succède à la Fribourgeoise Isabelle Chassot. Il s’est prononcé en faveur de l’intégration.
Devant la presse, le nouveau président de la CDIP a d’abord souligné l’importance de trouver un équilibre entre le besoin d’harmonisation des systèmes d’instruction publique des cantons et celui de marges de manœuvres pour ces mêmes cantons.
Pour l’intégration
Il estime l’augmentation du niveau général de l’instruction comme particulièrement importante.
L’intégration des personnes avec difficultés et des personnes handicapées au sein du système de l’instruction publique lui tient également particulièrement à cœur. Notamment afin de minimiser les coûts dans le domaine social.
Il a également indiqué qu’il entendait développer l’éducation précoce et travailler à éviter les échecs scolaires.
Responsabilité cantonale
«L’intégration est un mot-clé. Les cantons ont en la responsabilité principale. C’est en effet au niveau cantonal que l’intégration est concrètement mise en œuvre», a dit Christoph Eyemann.
Le concordat de pédagogie spécialisée du CDPI a pour mission de définir des standards et de permettre des procédures de placement communes. «L’intégration doit être vécue dans la pratique et concrétisée sans crispation idéologique», a précisé encore le nouveau président.